Le Venezuela 

Histoire 

  1. De la Colonisation à l'Indépendance (1498 - 1830)

Le Venezuela a été l'un des premiers points de contact de Christophe Colomb avec le continent sud-américain lors de son troisième voyage. Le pays devint véritablement une colonie administrative Espagnole à partir de 1520. Sous domination espagnole, le pays était principalement une colonie agricole. En 1777 l’Espagne unis les différentes provinces sous une même entité centralise appelé Capitainerie générale du Venezuela. Puis débute la guerre d’indépendance en 1810 lors de l’invasion de l’Espagne par Napoléon qui détrône le roi Ferdinand VII. À Caracas, les élites locales (Criollos) refusent de reconnaître l'autorité française et créent une junte pour gouverner au nom du roi déchu. C'est le premier pas vers l'autonomie. En 1811 est proclame la première république qui ne durera qu’un an, puisqu’en 1812 un séisme détruisit Caracas, les Espagnoles en profitèrent pour reprendre le contrôle du pays. Bolívar ne s'avoua pas vaincu. Il s'exila, rassembla des troupes et lança la ‘Campagne Admirable’ en 1813. Il fit voter Le Décret de ‘Guerre à Mort’ : Pour forcer les hésitants à choisir leur camp, il déclara que tout Espagnol ne soutenant pas activement l'indépendance serait passé par les armes. Après des années de batailles sanglantes contre les "Royalistes" et les redoutables cavaliers des plaines (les Llaneros), la victoire décisive eut lieu à la Bataille de Carabobo, le 24 juin 1821. Cette date marque la fin effective de la domination espagnole au Venezuela. Puis Bolívar ne voulant pas seulement libérer le Venezuela, il tenta d’unir l'Amérique du Sud. Il créa la Grande Colombie, une immense fédération regroupant le Venezuela, la Colombie, l'Équateur et le Panama. Mais son initiative échoua à cause des rivalités des chefs militaires, la fédération fut dissoute en 1830.

  1. L'Ère des Caudillos et l'Apparition du Pétrole (1830 - 1958)

Après la dissolution de la Grande Colombie, le pays fut plongé dans une instabilité chronique. Le pouvoir appartenait aux caudillos, des chefs militaires régionaux qui s'imposèrent par la force. C'est le moment où le destin du Venezuela bascula grâce à la richesse de son sous-sol. La dictature de Juan Vicente Gómez (1908-1935) Surnommé « Le Tyran des Andes » dirigea le pays d'une main de fer pendant 27 ans. En 1922, le jaillissement du puits Barroso II révèla des réserves colossales. Sous Gómez, le Venezuela devint le premier exportateur mondial de pétrole. Le pétrole permit à l'État de créer une armée nationale moderne, ce qui mit fin définitivement au règne des caudillos régionaux. Le pays s'unifia sous un pouvoir central fort. À la mort du dictateur Juan Vicente Gómez, ses successeurs  deux généraux Eleazar López Contreras (1935 - 1941) et Isaías Medina Angarita (1941 - 1945) entament une libéralisation progressive du pays. Puis le "Trienio Adeco" pris le pouvoir lors de la Révolution d'Octobre 1945 mené par Rómulo Betancourt. Bien que l'industrie pétrolière ait été techniquement installée par des compagnies étrangères (comme la Standard Oil et la Shell), ce groupe de civils a apporté une révolution juridique et économique sous l'impulsion de Juan Pablo Pérez Alfonzo (ministre du Développement à l'époque et futur fondateur de l'OPEP), le gouvernement civil a imposé une réforme fiscale exigeant que l'État vénézuélien reçoive 50 % des profits réalisés par les compagnies pétrolières étrangères. Mais la démocratie nouvelle est vite renversée par  la Dictature de Pérez Jiménez (1948 - 1958).

  1. Le Pacte de Puntofijo (1958 - 1998)

Après la chute de la dictature, les principaux partis politiques signerent un accord pour garantir la stabilité démocratique.  Dans les années 60 et 70, le Venezuela était l'un des pays les plus riches et stables d'Amérique latine ("Le Venezuela Saoudite"). Cependant la chute des prix du pétrole dans les années 80 et la corruption entraînèrent une crise sociale majeure, dont le point culminant fut le Caracazo (émeutes de 1989),  qui fragilisèrent le système bipartisan.

  1. La Révolution Bolivarienne (1999 - Présent)

L'élection d'Hugo Chávez en 1998 marqua une rupture historique. Le Chavisme (1999 - 2013) utilisa la manne pétrolière pour financer de vastes programmes sociaux (les "missions") et prôna un "socialisme du XXIe siècle". À la mort de Chávez, Maduro repris le flambeau dans un contexte de chute des prix du pétrole. Le pays s'enfonça dans une crise économique, politique et humanitaire sans précédent (hyperinflation, sanctions internationales et exode de millions de Vénézuéliens).

Geopolitique 

Le Venezuela compte environ 30 millions d'habitants, l’Âge médian est de 30 ans, ce qui en fait une population relativement jeune. Le pays est composé de plusieurs ethnies : Mestizos (Métis) : Environ 51 % (mélange d'origines européennes et autochtones) blancs  43 % (principalement d'origine espagnole, italienne et portugaise) et le reste est afro-vénézuéliens. La superficie totale du pays est 916 445 km² (soit environ 1,5 fois la France).

L'économie vénézuélienne, est en chute libre, près de 80 % de son PIB en une décennie. Elle montre des signes de stabilisation fragile. Le PIB est environ 110 à 140 milliards de dollars. Le PIB par habitant est environ 4 000 $ (en parité de pouvoir d'achat, ce chiffre est plus élevé, autour de 8 000 $). Bien qu'elle soit sortie de l'hyperinflation, elle reste l'une des plus élevées au monde, estimée entre 60 % et 70 % pour fin 2024. Le taux de chômage est officiellement de 5,5 %, ces données cachent une réalité : un taux de sous-emploi et d'informalité massif (plus de 50 % de la population active travaille dans le secteur informel). Plus de 50 % des ménages vivent encore sous le seuil de pauvreté selon les enquêtes locales (ENCOVI). Enfin le pays possède les plus grandes réserves de pétrole prouvées au monde soit 18% des réserves mondiales cette donnes va beaucoup nous intéresse pour notre analyse.

ANalyse 

La doctrine Monroe est l'un des piliers historiques de la politique étrangère des États-Unis. Énoncée par le président James Monroe lors de son message annuel au Congrès le 2 décembre 1823, elle définit l'hémisphère occidental comme la sphère d'influence exclusive des États-Unis. Elle peut se résumer par le slogan célèbre : « L'Amérique aux Américains ». La doctrine repose sur trois principes clairs destinés aux puissances européennes de l'époque :

  • La non-colonisation : Le continent américain (Nord et Sud) est désormais considéré comme fermé à toute future colonisation européenne.
  • La non-intervention européenne : Toute tentative des puissances européennes d'étendre leur système politique ou d'intervenir dans les affaires des nouvelles nations indépendantes d'Amérique latine serait perçue comme une menace pour la paix et la sécurité des États-Unis.
  • Le désengagement américain : En contrepartie, les États-Unis s'engagent à ne pas intervenir dans les affaires internes des pays européens ni dans les colonies européennes déjà existantes (comme le Canada ou Cuba à l'époque).

Le Corollaire Roosevelt (1904)

Initialement défensive (pour protéger l'indépendance des voisins), la doctrine a évolué vers une forme d'impérialisme. En 1904, le président Theodore Roosevelt ajoute un "corollaire" : il affirme que si un pays d'Amérique latine est instable ou mal géré, les États-Unis ont le droit d'exercer un « pouvoir de police internationale ». Cela a justifié de nombreuses interventions militaires américaines au XXe siècle (Panama, Nicaragua, Haïti). Le Venezuela a souvent été le théâtre de l'application de cette doctrine :

  • Lors de la crise de 1895 : Les États-Unis interviennent diplomatiquement contre le Royaume-Uni dans un conflit de frontière entre le Venezuela et la Guyane britannique.
  • Lors du Blocus de 1902-1903 : Lorsque l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Italie bombardent les côtes vénézuéliennes pour des dettes impayées, les États-Unis interviennent pour limiter l'influence européenne, ce qui mènera justement au Corollaire Roosevelt.

En bref la doctrine Monroes scelle sur le plan géopolitique la notion de « back-yard » qui est un terme moins conventionnel que "hinterland" ou "sphère d'influence", mais il est utilisé pour désigner une zone de repli stratégique ou une "arrière-cour" profonde.

" who controls the Rimland rules Eurasia; who rules Eurasia controls the destinies of the world... but the United States must first ensure that the Western Hemisphere remains a closed strategic zone." Nicolas spykman

La contre-offensive des BRICs dans le ‘back yard’ Américain

Environ 60 milliards de dollars ont été prêtés par Pékin depuis 2007. En 2025, on estime qu'il reste entre 10 et 15 milliards de dollars à rembourser. Le remboursement ne se fait pas en devises, mais par l'envoi de cargaisons de brut (souvent via des sociétés écrans et flotte fantôme pour contourner les sanctions américaines). Face à la crise, Pékin a accordé en mai 2025 une nouvelle ligne de crédit de 5 milliards de dollars spécifiquement destinée à relancer la production pétrolière de PDVSA, afin de garantir que Caracas puisse continuer à honorer ses dettes. Fin 2024, un nouvel accord  "Zéro-Tarif" a été signe  il facilite l'entrée massive de produits technologiques chinois au Venezuela sans droits de douane, renforçant la dépendance du marché intérieur envers Pékin.

Dans le même temps la Chine en profite pour faire du Venezuela un client de son industrie militaire et a réalisé plusieurs contrats.

Equipement déjà livre :

  • Aviation : Avions d'entraînement et d'attaque légère Hongdu K-8W Karakorum (essentiels pour la lutte contre le narcotrafic) et avions de transport Shaanxi Y-8.
  • Radars : Systèmes de radars 3D JYL-1 pour la surveillance de l'espace aérien, couvrant désormais la quasi-totalité de la frontière avec la Colombie.
  • Véhicules Blindés : transport de troupes VN-4 (utilisés par la Garde Nationale) et blindés amphibies VN-1.

En cours de négociation  :

  • J-10C : Des discussions sont en cours pour l'achat de chasseurs multirôles Chengdu J-10C afin de moderniser la flotte vénézuélienne, vieillissante à cause du manque de pièces détachées pour les F-16 américains.
  • Drones (UAV) : Caracas a intensifié ses demandes pour des drones de reconnaissance et de combat de type CH-4 ou Wing Loong, inspiré par leur efficacité dans les conflits récents (Ukraine/Moyen-Orient).
  • Technologie de contrôle : La Chine fournit le savoir-faire pour le "Carnet de la Patrie" (système de surveillance sociale) et des systèmes de cybersécurité pour protéger les infrastructures étatiques vénézuéliennes.

La Russie

Le partenariat entre la Russie et le Venezuela a franchi une étape historique en 2025. Alors que la Chine assure la survie économique du pays, la Russie s'est imposée comme le garant de la sécurité et de la survie politique du gouvernement de Nicolás Maduro. Voici les piliers du Traité de partenariat stratégique et de coopération ratifié par les deux pays en octobre 2025 : Vladimir Poutine a signé la loi ratifiant ce traité. Il ne s'agit plus seulement d'accords commerciaux, mais d'une alliance globale :

  • Protection mutuelle : Le texte prévoit une coordination étroite face aux "pressions extérieures" et aux sanctions.
  • Commission de haut niveau : Création d'un organe permanent pour coordonner la défense, l'énergie et la finance.
  • Horizon 2030 : Les deux pays ont scellé plus de 40 projets de coopération s'étendant sur la prochaine décennie.

 Buk-M2E et Pechora-2M : Systèmes de missiles sol-air de moyenne portée pour la protection des infrastructures.

Pantsir-S1 : Systèmes de courte portée combinant canons et missiles, utilisés pour protéger les batteries S-300 contre les drones et les missiles de précision.

Igla-S : Des milliers de missiles sol-air portables (MANPADS) distribués aux unités militaires et aux milices populaires.

Su-30MK2 : Le Venezuela possède 24 de ces chasseurs multi-rôles. En 2024-2025, la Russie a envoyé des cargaisons de pièces détachées et de techniciens pour assurer leur maintien en vol malgré l'embargo.

Hélicoptères : Une flotte importante de Mi-35M (hélicoptères d'attaque), Mi-17 (transport) et Mi-26 (transport lourd)

Chars T-72B1V : Environ 92 chars de combat principaux, modernisés, qui constituent le fer de lance des unités blindées.

Blindés légers : Transporteurs de troupes BTR-80A et véhicules de combat d'infanterie BMP-3, adaptés aux terrains variés du pays.

Artillerie : Systèmes de lance-roquettes multiples BM-21 Grad et BM-30 Smerch pour la frappe à longue distance.

Les Brics pour pouvoir contourner les sanctions Américaines et passer outre le système SWIFT, ils ont confirme la création d'un système de messagerie financière sino-russo-vénézuélien pour effectuer des transactions hors du système SWIFT (contrôlé par l'Occident).

 

Domaine Rôle de la Chine Rôle de la Russie
Économie Principal créancier et acheteur de pétrole. Investisseur technique et partenaire OPEP+.
Défense Logistique, drones et contrôle social. Armement lourd, missiles et protection rapprochée.
Politique Soutien diplomatique pragmatique (ONU). Alliance idéologique et "front secondaire" face aux USA.

Comme on vient de le voir, la sphère d’influence proche des états unis, n’est pas non seulement conteste, mais n’est plus du tout étanche face aux puissances extérieures. Or comme nous le disait Spykman les états unis ne peuvent être une grande puissance sans avoir un arrière court sécurisé.

« Une puissance n’est complète que si elle dispose de sa profondeur stratégique, une zone où son influence n’est pas contestée. » Hubert Védrine

Le casus-belli pour justifier l’interventionnisme : le narco traffic

Autant vous le dire tout de suite le narratif du narcotrafic est un leurre, seulement 5% de la cocaïne transite par le Venezuela et un rapport de l’ONU a clairement démontré que l’état de Maduro est loin d’être un narco état. En 2025 les états unis n’ont plus autant de marge de manœuvre qu’au 19iem ou 20iem siècle. Pour plusieurs raisons : leurs puissances militaires ne leurs permette plus dans l’instant de réaliser une intervention directe comme en Irak ou dans le golf, l’opinion publique américaine est défavorable à une intervention armée, quand bien même, la puissance militaire du Venezuela est assez importante pour dissuader Washington car les pertes serait trop importante en proportion du gain.

« Dès que la dépense d'énergie devient si grande que la valeur de l'objet politique ne peut plus l'équilibrer, on doit l'abandonner. » Clausewitz

L’intervention militaire étant exclue comment Washington va s’y prendre pour reprendre le control de son arrière-cour et surtout mettre la main sur les 18% de réserve de pétrole de Caracas ? La réponse est simple : en asphyxiant le régime de Caracas de façon progressive jusqu’à le pousser vers la sortie. Pour ce faire les états unis ont appliqué une série de sanctions que nous allons détailler.

D’abord sous l'administration Obama, mais elles ne visaient pas l'économie, mais seulement les individus.

  • 2014 : Le Congrès vote la « Loi sur la défense des droits de l'homme et de la société civile au Venezuela ».
  • 2015 : Obama signe un décret déclarant le Venezuela « menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale des États-Unis ».
  • Cible : Gel des avoirs et retrait de visas pour une dizaine de hauts fonctionnaires accusés de répression lors des manifestations de 2014.

Puis Sous l'administration Donald Trump (premier mandat), les sanctions commencent à toucher les structures de l'État. L’objectif affiche était clair : asphyxier la dette.

  • Août 2017 : Interdiction pour les banques américaines d'acheter de nouvelles obligations (dettes) émises par le gouvernement vénézuélien ou par la compagnie pétrolière PDVSA.
  • Objectif : Empêcher le régime de se refinancer sur les marchés internationaux alors que les prix du pétrole étaient bas.
  • 2018 : Interdiction des transactions liées à l'or vénézuélien et à la cryptomonnaie "Petro".

Enfin À partir de janvier 2019 les États-Unis passent d'une logique de punition individuelle à une logique de blocus économique.

  • Janvier 2019 : Sanctions directes contre PDVSA. L'argent des ventes de pétrole aux USA est bloqué sur des comptes sous séquestre.
  • Août 2019 : Gel total de tous les actifs du gouvernement vénézuélien aux États-Unis (similaire aux sanctions contre l'Iran ou la Corée du Nord).

PDVSA

  • Création : 1975 (Nationalisation sous Carlos Andrés Pérez) Propriété : 100 % État vénézuélien Poids économique : Historiquement, PDVSA génère plus de 90 % des revenus d'exportation du pays et finance environ 50 % du budget de l'État (10,1 milliards de dollars prévus pour 2025).Réserves : Elle gère les plus grandes réserves de pétrole prouvées au monde (environ 303 milliards de barils), situées majoritairement dans la ceinture de l'Orénoque.

La trajectoire de PDVSA est celle d'un déclin industriel massif, marqué par un récent sursaut fragile.

  • Pic historique (1997) : 3,45 millions de barils/jour (bpj).
  • Point bas (2020) : 392 000 bpj (effondrement dû aux sanctions et au manque d'entretien).
  • Situation actuelle (Fin 2025) : La production s'est stabilisée autour de 1,14 million de bpj.
    • Note : Ce redressement a été permis par l'activité de Chevron (avant la révocation de sa licence en 2025) et l'aide technique de la Chine et de l'Iran.
    • La compagnie souffre d'un mal "triple" qui paralyse sa remontée :

      1. Désinvestissement chronique : Des années de ponction des profits pour financer les programmes sociaux (les "Missions") au lieu de maintenir les puits. Environ 18 000 puits nécessitent aujourd'hui des réparations majeures.
      2. Corruption systémique : Des scandales massifs de blanchiment d'argent ont éclaté (notamment via des banques suisses comme Julius Bär ou Zarattini). En 2023-2025, des purges internes ont mené à l'arrestation de dizaines de cadres.
      3. Fuite des cerveaux : Le nombre d'employés est passé de 40 000 (1998) à 150 000 (2015), mais la majorité des ingénieurs qualifiés ont fui le pays, remplacés par du personnel politique.

       

      1. Partenariats Internationaux
      • Chine : Premier client. Elle achète le brut "Merey" (très lourd et peu cher) pour rembourser les dettes souveraines du pays.
      • Russie : Partenaire technique via des joint-ventures. Moscou aide à la logistique et au contournement financier.
      • États-Unis : Une relation de "Je t'aime, moi non plus". Malgré le blocus, des raffineries américaines dépendent toujours du brut lourd vénézuélien, ce qui pousse Washington à alterner entre sanctions totales et licences temporaires.

Trump contre attaque : Opération Southern spear

Le 13 novembre 2025 les états unis lancent l’operation South spear. Elle est supervise par SOUTHCOM et mobilise 15 000 hommes.

Voici l’ordre de bataille :

Le Groupe Aérien Embarqué (Carrier Strike Group 12)

  • USS Gerald R. Ford (CVN-78) : Porte-avions géant transportant le Carrier Air Wing 8 (comprenant des chasseurs furtifs F-35C et des F/A-18E/F Super Hornet).
  • USS Bainbridge (DDG-96) : Destroyer lance-missiles (escorte).
  • USS Mahan (DDG-72) : Destroyer lance-missiles (escorte).
  • USS Winston S. Churchill (DDG-81) : Destroyer lance-missiles spécialisé dans la défense aérienne.