série Grèce antiques 

Lysandre ; Le vainqueur de la guerre du peloponesse

Lysandre née vers -452 d’origine noble est considéré comme un descendant d’herackles lui-même, c’est-à-dire qu’il était parent des rois spartiates de la dynastie Agiades (dont le membre le plus connu est le célèbre Léonide ou Leonidas Vainqueur des Thermopile). Cependant Lysandre n’avait aucuns avantages sur ses pairs et avait été élevé sur un pied d’égalité avec tous le monde dans un esprit spartiate stricte. Dans le système Spartiate les enfants étaient confiés à l’état à l’âge de sept ans pour comme nous l’enseigne Platon « enseigner aux enfants à supporter la douleur, à obéir sans discuter, à se taire quand il faut. » Lorsque Lysandre a 21ans, la guerre du Péloponnèse commence en Hellas (no ; que l’on donnait à la Grèce d’alors), dans laquelle l’union du Péloponnèse dirigée par sparte était oppose par la ligue de Délos dirige par Athènes. Après une première paix qui voit la neutralisation des deux belligérants en -421 à Nicias. Les combats reprennent et Athènes sous la direction d’Alcibiade remporte victoire sur victoire. Nous sommes en -407 Athènes avance inexorablement en Grèce. Elle nomme Alcibiade Stratège et lui donne les pleins pouvoirs ce qui lui donne le titre de Strstegos autokrator ou Stratège autocrate. Au même moment à sparte Lysandre est nommé stratège. L’enjeu est de taille pour le jeune spartiate : éviter la déroute totale de sparte. Lysandre a force de volonté de fer allié à une remarquable intelligence va redresser la situation. Il bat une première fois les athénien à la bataille de Notion en tant que Navarque (Amiral) de la flotte spartiate. Cette victoire marque un tournant psychologique pour les spartiates qui reprennent confiance.

La bataille de notion

« Lysandre avait rassemblé à Éphèse une armée navale importante, avec laquelle il comptait prendre une revanche sur Alcibiade. [bataille de Cyzique voir biographie d’alcibiade] Ce dernier, averti des préparatifs de son ennemi, fit route sur Éphèse à la tête de sa flotte et vint mouiller à proximité, devant n options. Il dut cependant différer son attaque, car la ville ionienne de Clazomenes lui avait demandé une aide militaire. Alcibiade confia le commandement de son escadre à l’un de ses officiers, Antiochos, en lui ordonnant de ne rien entreprendre en son absence. Après quoi, il quitta Notion avec quelques navires bien armé pour se rendre en Ionie. Antiochos qui était animé par l’ambition personnelle, transgressa les ordres de son chef et provoqua Lysandre. Il en résulta une bataille navale désastreuse pour les Athéniens, que nous raconte Xénophon : « Antiochos, avec son vaisseau et un autre, cingla de Notion vers le port d’Éphèse et longea les proues des vaisseaux de Lysandre. Celui-ci d’abord, ayant mis à flot quelques bâtiments, lui donna la chasse, puis, voyant que les Athéniens se portaient au secours d’Antiochos avec un plus grand nombre de vaisseaux, il rangea tous les siens en bataille et fonça sur eux. La dessus les Athéniens, mettent a la mer le reste de leur flotte s’avancèrent de Notion au fur et à mesure que chacun se trouva prêt. Il s’ensuivit une bataille où les uns combattaient en bon ordre avec les autres, les Athéniens en ordre disperse, jusqu’à que ces derniers s’enfuient après avoir perdu quinze bâtiments. La plupart de ceux qui les montaient s’échappèrent ; les autres furent faits prisonniers. Lysandre ayant pris avec lui les vaisseaux capturés, dressa un trophée a Notion et repassa a Éphèse tandis que les Athéniens se retiraient à samos. » Quand la nouvelle de la défaite atteignit d’Athènes, les citoyens en attribuèrent la responsabilité à alcibiade. Ils le remplacèrent par cône à la tête de la flotte. À sparte, la fonction de navarque était limite a un an, Lysandre fut remplacé par callicratas. C’était un jeune général au caractère bon et droit, aime de stress supérieur comme de ses subordonnés. Il rassembla cent quarante navires et fit route vers l’ile de Lesbos, la il s’empara de la ville de Méthymne, puis mit le siège devant Mytilène. »

 

A la suite de cette défaite le stratège Alcibiade est rappelé à Athènes. Puis en – 405 a lieu le chef d’œuvre de Lysandre : la bataille d’Aigo Potamos qui marque la défaite totale d’Athènes. Aigo Potamos qui signifie le ruisseau de la chevre est un fleuve en Chersonèse de Thrace, sur la cote Turque. La flotte Grecs commande par Philocles se présenta à l’embouchure, Lysandre ordonna à la sienne de ne pas bouger. Puis Les athéniens voyant les spartiates refuser le combat se retirèrent, mais furent suivis par des embarcations légères spartiates vérifier que les athéniens avaient mit pied a terre. La même situation se reproduira pendant plusieurs jours. « Elle eut pour effet d’inspirer aux athéniens beaucoup d’audace et de mépris pour des ennemis qui semblaient effraye et abattus. » Alcibiade dont on avait relevé le commandement vint au camp Grecs et fustigea les stratèges Athéniens de changer de camp de base vers une place plus éloigné de l’ennemie, Alcibiade sait que Lysandre dont il connaissait la réputation guette le moindre fait et geste des athéniens. Puis le cinquième jour, l’armée Athénienne après voir mit pied a terre, la flotte spartiates rama à toutes vitesse vers le campement Athénien. Plutarque nous raconte : 

« Lorsque le bouclier fut élevés sur les vaisseaux et que la trompette du vaisseau amiral eut donne le signal de l’attaque, la flotte s’ébranla et les troupes de terre, rivalisant de zèle, s’élancèrent le long du rivage vers le promontoire. La distance entre les deux continents est, à cet endroit de quinze stades, elle fut rapidement franchis grâce au zèle et a l’ardeur des rameur. »

Les Athéniens complètement pris au dépourvu sont incapables de réagir à temps et sont anéantis. Huit vaisseaux parviennent à s’échapper avec à sa tête un des généraux Athéniens. Le reste de la flotte est capturée ou détruite par Lysandre qui fait 3 000 prisonniers. Le stratège Athéniens Philocles « Apres s’être baigné et s’être revêtu d’un manteau d’apparat » fit égorgé par Lysandre.

 

Athènes n’ayant plus de flotte Lysandre attaqua Athènes par voix terrestre y mit le siège qui mena à la reddition de la ville. Nous sommes en -404. La guerre du Péloponnèse s’était achevé. Sparte avait gagné. Athènes ne se relèvera jamais et son âge d’or était définitivement révolue. La ville prise un gouvernement oligarchique pro spartiate est nommé « les trente tyrans ». Lysandre fit rapatrier les richesses qu’il avait accumule au fil de ses campagnes, à sparte ce qui suscita l’opposition de certains Spartiates comme Sciraphidas, car la richesse était contraire aux mœurs spartiates, cela était considérer comme un signe de cupidité et donc de dégénérescence.

 

Avec ce même butin Lysandre « Fit élever à Delphes sa propre statue en bronze et celles de chacun de ses navarques.» Le maitre de la Grèce est adoré comme un dieu pour reprendre l’expression de Jean Malye. Une révolte éclata à Athènes et le gouvernement des trente tyrans fut renverser. Les généraux spartiates jaloux de Lysandre, et voulant éviter qu’il reprenne encore la ville et affermisse ainsi sa puissance, l’un d’eux Pausanias prit la tête de l’armée spartiate. Au lieu de reprendre la ville il sert de « médiateur » aux différentes faction Athénienne. Peu de temps après se produisit un nouveau soulèvement. Lysandre étant intransigeant sur la politique à mener et « gagna en réputation ». Puis il soutenu Agesilas son ancienne amant, fils du roi défunt Agelis à monter sur le trône et le poussa à mener une expédition en Asie pour abattre les Perses. Nous sommes soixante ans avant Alexandre Le Grand. Le nouveau roi Agesilas a cause de la jalousie qu’il éprouvait dû à la notoriété de Lysandre le rejeta.

 

En -395 a lieu la guerre contre Corinthe opposant Sparte à une coalition de cités grecques. Il fut tué au combat à la bataille d’Haliarte. On lui doit cette maxime célèbre « J’adopte la ruse du renard, lorsque je ne peux réussir aisément avec la force du lion, et lorsque je ne peux avec des moyens honnêtes, je le fais avec fraude et l’artifice, on amuse les hommes avec des serment et des paroles comme on amuse des enfants avec des osselets ». Lorsque l’armée du générale Spartiate arriva sur les lieux où il envisageait une trêve pour récupérer le corps de Lysandre les anciens protestèrent et dire ceci « Vainqueurs nous enselliverons notre général, vaincu nous aurons l’honneur d’être couché avec lui. » Ainsi s’achève vie de Lysandre.

Prologue sur sparte (a venir)

"Nos idees modernes, en politique, en médecine, en art, en science, en histoire, remontent a ces anciens grecs. Nous lisons leurs ouvrages, étudions leurs mathématiques, spéculons sur leurs philosophie, regardons admiratifs et stupéfaits memes les ruines de leurs villes et de leurs monuments la civilisation occidentale descend directement du travail des anciens Grecs, et l'histoire de leurs triomphes et de leurs chutes n'a jamais perdu de sa fascination"

Isaac Azimov

Thésée  (-15 000)         Themistocles     (-524 / -459)        Pericles  (-495/ -429)            Alcibiade  (-  450/ -404)   Alexandre Le Grand (-356/ -323)